Senior : comment choisir sa voiture électrique en leasing ?

Trouver une voiture électrique n’est pas aisé, car ces dernières années, les constructeurs ont étoffé leurs gammes pour offrir un maximum de choix à leurs clients. Après avoir fait le point sur l’autonomie, la recharge ou le segment auto désiré, le senior doit ensuite trancher entre la Location avec Option d’Achat ou la Location Longue Durée pour financer son nouveau véhicule.

Choisir entre LOA ou LLD

Avant de partir à la quête de son véhicule électrique, le senior choisit tout d’abord le mode de financement locatif le plus adapté à ses besoins à savoir la Location avec Option d’Achat (LOA) ou la Location Longue Durée (LLD).

La LOA est une formule initialement réservée aux entreprises, mais qui est aujourd’hui proposée aux particuliers. Elle consiste à établir un contrat de location avec un organisme financier, afin que celui-ci finance le véhicule en question. La banque achète le modèle désiré auprès d’un distributeur ou d’un concessionnaire pour le soumettre en location à son client. L’offre s’accompagne d’une option d’achat donnant l’opportunité au senior de racheter son auto à l’échéance du bail. La LOA est encadrée par le Code de la Consommation et assure plus de sécurité pour les souscripteurs qui disposent d’un délai de rétractation de 14 jours pour changer d’avis.

La LLD pour sa part est régie par la règlementation entourant la location mobilière. Elle exclut le délai de rétractation et l’option d’achat. Cela signifie que le senior ne peut pas devenir propriétaire de son véhicule, à moins d’engager des négociations auprès du leaseur. Par contre, il a droit à des services complémentaires tels que le dépannage/assistance, l’entretien et la maintenance et les extensions à la garantie constructeur. La LLD est intéressante pour un senior qui ne veut pas gérer les démarches administratives de revente et les rendez-vous d’entretien, car tout est pris en charge par son loueur.

Chez qui souscrire à un leasing auto ?

Un autre exercice auquel le senior doit se plier consiste à choisir l’organisme de location. Le leasing étant devenu une pratique très répandue, de nombreux établissements se sont positionnés sur le créneau. Parmi eux figurent les filiales des grandes banques qui vont se distinguer entre elles par leurs politiques tarifaires et par les prestations optionnelles disponibles telles que l’assistance 24h/27 et 7j/7, la maintenance du véhicule, la gestion des sinistres ou encore le remplacement des pneumatiques. Il existe aussi des entreprises qui se spécialisent exclusivement dans le leasing.

Elles ont l’avantage de bien connaître le marché et d’offrir des services personnalisés à leurs clients. En quête des meilleures offres, elles donnent l’opportunité aux seniors de souscrire à un leasing au meilleur rapport services/prix. De leur côté, les constructeurs se sont également lancés dans le leasing à travers leurs captives financières. Renault Diac Location, Ford Lease, Free2Move Lease de Stellantis sont quelques exemples d’organismes spécialisés. Ils disposent d’une vaste gamme d’offres en LOA ou LLD et de packs d’entretien pris en charge par leur réseau de réparateurs agréés.

Le segment et les équipements de la voiture électrique

Un senior doit aussi sélectionner le segment auto en fonction de l’usage attendu de la voiture. Entre les berlines, les SUV ou les citadines, le choix est particulièrement large. Toutefois, les préférences vont généralement vers les citadines ou les berlines compactes, plus agiles et faciles à conduire et idéales pour les déplacements courts. De plus, elles sont accessibles à des tarifs plus abordables. Par exemple, chez BMW, l’i3 est disponible pour un prix de 195 euros par mois en LLD de 36 mois et 30 000 km tandis que le SUV iX3 Inspiring affiche 690 euros de loyers mensuels.

Par ailleurs, les équipements ne sont pas à négliger. À cause de changements physiologiques favorisant une baisse de l’acuité visuelle et auditive, la perte de réflexes ou la baisse d’attention, les personnes âgées sont davantage exposées aux risques de sinistres. Les aides à la conduite viennent alléger les efforts à réaliser au cours de la conduite et compensent certains réflexes. Au rang des plus importantes figurent le régulateur/limiteur de vitesse, l’aide au stationnement, les détecteurs d’obstacles, le freinage d’urgence ou l’alerte d’assoupissement. Ces technologies sont à choisir avec la plus grande minutie, car elles font augmenter le prix du véhicule et par conséquent, le coût du leasing.

L’autonomie : un critère essentiel pour choisir une voiture électrique

L’autonomie représente une des lignes directrices guidant la sélection d’une voiture électrique. Les constructeurs se livrent aujourd’hui à une bataille féroce pour augmenter constamment l’autonomie de leurs véhicules. Sans obligatoirement chercher à aller « toujours plus loin », un senior fera le point sur ses habitudes de conduite pour sélectionner le modèle idéal. Parmi les questions à se poser figurent le type de parcours à réaliser avec la voiture et le kilométrage quotidien. L’autonomie moyenne des véhicules électriques s’établit entre 150 à 600 km selon le protocole WLTP et dépend de la capacité utile des batteries lithium-ion. Elle varie fortement en fonction de plusieurs paramètres tels que la vitesse, le style de conduite, la température ambiante extérieure ou l’usage des équipements énergivores comme le chauffage ou la climatisation.

Le mode de recharge de votre voiture électrique

La recharge influence énormément le choix d’une voiture électrique. Elle dépend des trajets quotidiens réalisés par la personne âgée ainsi que de son budget. S’il s’agit d’un petit rouleur disposant d’un faible budget, l’idéal serait de s’orienter vers les modèles se rechargeant sur une prise domestique qui est la plus économique. Les micro-citadines comme la Citroën Ami n’exigent pas d’investir dans des bornes de recharge. Le quadricycle léger des chevrons est compatible sur une prise traditionnelle de 220 V qui lui permet de régénérer la batterie en trois heures seulement.

Pour les seniors amenés à utiliser quotidiennement leur véhicule, il est préconisé de miser sur une voiture équipée d’un chargeur embarqué plus puissant. Ce composant intégré a pour rôle de convertir le courant alternatif du réseau électrique en courant continu. En fonction de la puissance maximale tolérée, il est compatible avec des bornes de recharge de 3,7 à 22 kW. En ayant recours à ces Wallbox, les utilisateurs gagnent du temps lors de la récupération énergétique de la batterie. À titre illustratif, une unité de 3,7 kW n’offre que 25 km d’autonomie par heure de recharge contre 75 km pour une borne de 11 kW.