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Avantages et inconvénients d'un leasing pour retraité (LOA ou LLD)

Avantages et inconvénients d'un leasing pour retraité (LOA ou LLD)

Bien que les retraités soient traditionnellement attachés à la propriété individuelle de leurs biens, ils commencent progressivement à s’intéresser au leasing. La formule locative leur offre l’opportunité de financer un véhicule sans passer par l’achat immédiat et de profiter de plusieurs services complémentaires comme le dépannage et la maintenance. Toutefois, avant de souscrire, ils ont impérativement besoin de vérifier les « coûts cachés » induits par le leasing qui réduisent l’intérêt de l’opération.

Adapter les loyers mensuels selon la capacité de remboursement

Le prix d’une LLD ou d’une LOA est lié à plusieurs éléments tels que le prix total de la voiture, le forfait kilométrique ou encore la durée de la location. Il est possible d’augmenter ou de baisser le coût des mensualités en fonction des possibilités financières du retraité en jouant sur ces différents paramètres. En choisissant par exemple un modèle à prix faible ou contenant moins d’options, le prix des loyers réduit significativement. Par ailleurs, si le souscripteur est un petit rouleur, il peut demander à diminuer son plafond kilométrique qui se répercute positivement sur le coût des mensualités. Comme la décote du véhicule est moindre, le leaseur consent à appliquer des redevances moins élevées à sa clientèle, car il est sûr de pouvoir revendre le véhicule à bon prix sur le marché de l’occasion si celui-ci affiche un faible kilométrage.

L’occasion d’accéder à une nouvelle forme de mobilité

La LOA et la LLD donnent la possibilité aux retraités de s’offrir un véhicule plus haut de gamme qu’ils n’auraient pas pu acquérir via des solutions de financement classiques comme le crédit auto ou l’achat au comptant. Le leasing a la réputation de proposer des tarifs plus réduits en comparaison à un crédit bancaire, ce qui augmente la marge de remboursement des locataires. Ils peuvent ainsi choisir des voitures plus récentes enrichies de nouvelles technologies. Actuellement, les voitures électriques font énormément parler d’elles et sont présentées comme l’avenir de la mobilité. Elles sont économiques, silencieuses et non-polluantes, mais ont comme défaut d’être tarifées à prix encore élevés sauf en leasing. La Renault Zoé par exemple est disponible pour seulement 139 euros par mois en LLD auprès du constructeur. Ce tarif est valable après le versement d’un apport de 2 950 € (bonus déduit) et pour la version Life R110 - Achat Intégral -21.

Profiter des meilleures aides à la conduite

Comme le montant des loyers d’un leasing est minime, le retraité a l’occasion de disposer d’un véhicule mieux équipé sans outrepasser son budget. À un certain âge, il devient essentiel de recourir aux différents dispositifs d’aides à la conduite suggérés par les constructeurs pour ne pas se mettre en situation de danger au volant. La baisse de l’acuité visuelle, l’altération de l’audition, le manque de motricité dû à l’arthrose, aux douleurs ou aux raideurs sont autant de handicaps qui peuvent entraîner des sinistres. Pour réduire le risque d’accident, un senior accède à des technologies comme le régulateur de vitesse adaptatif, la boîte de vitesse automatique, le GPS ou l’aide au stationnement. Des équipements de sécurité à l’instar du système antiblocage des roues, de l’alerte d’assoupissement, du freinage d’urgence actif ou de l’alerte de franchissement de ligne s’avèrent également très utiles.

Inclure des services complémentaires dans le leasing

Posséder une voiture présente des contraintes pour un retraité. Il devra entre autres gérer les démarches administratives s’il souhaite se séparer de son véhicule et le revendre ou encore prévoir les rendez-vous liés à l’entretien. Le leasing lui facilite la tâche, car le loueur prend tout en charge. En effet, il est possible de disposer d’une prestation de maintenance et de dépannage dont les coûts sont inclus dans les loyers mensuels. Aucune facture supplémentaire n’est adressée au locataire. Dans certains cas, le loueur offre d’autres prestations comme les extensions de garantie constructeur, les véhicules relais ou encore les services de pneumatiques. Le contrat est établi de façon sur mesure pour que le client puisse inclure en totalité ou en partie l’entretien de sa voiture.

Garder la possibilité de racheter le véhicule

En souscrivant à une Location avec Option d’Achat (LOA), le retraité peut devenir propriétaire du véhicule s’il décide de procéder par un rachat en fin de bail. D’après une étude menée par AAA Data, seuls 27% des seniors sont attirés par le leasing contre 42% chez les autres catégories de conducteur, car ils sont profondément rattachés à la propriété individuelle. Grâce à la LOA, le véhicule leur appartient au terme du leasing moyennant le règlement de la valeur résiduelle déterminée à la signature. L’option d’achat leur évite de perdre également les loyers déjà investis.

Faire attention au choix de la bonne assurance

Lors de la souscription à un leasing, le senior a intérêt à choisir la meilleure assurance auto. À un certain âge, les risques d’accident liés à la conduite sont plus élevés, à cause de la perte de certaines facultés. Pour se protéger au maximum, un retraité doit miser sur une assurance tous risques qui offre les meilleures garanties du marché. Par ailleurs, en cas de perte ou de destruction du véhicule, le souscripteur continue d’être redevable des loyers, d’où l’importance de disposer d’une garantie de perte financière qui rembourse la totalité ou une partie des mensualités dues.

Les frais de remise en état et les pénalités de dépassement kilométrique

Chaque contrat de leasing s’accompagne d’un plafond kilométrique établi par le loueur. Il est demandé au locataire de respecter religieusement ce seuil pour éviter la forte dépréciation du véhicule. Ce forfait peut être de 10 000 à 30 000 km par an. En cas de dépassement, des pénalités de l’ordre de 15 centimes d’euro par kilomètre excédentaire sont facturées en fin de bail pour compenser la décote. Cette dépense risque d’alourdir la charge financière du conducteur. En outre, celui-ci peut aussi être amené à payer des frais de remise en état s’il n’a pas correctement entretenu le véhicule au cours de la location ou s’il ne l’a pas utilisé avec bienséance. En moyenne, ce surcoût est de 798 euros. Pour éviter les mauvaises surprises, il est conseillé de faire examiner le véhicule par un expert automobile et d’anticiper les réparations en confiant le véhicule à un garagiste avant de le restituer au leaseur.

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