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Leasing auto en LOA ou LLD : que ce passe-t-il en cas de décés ?

Leasing auto en LOA ou LLD : que ce passe-t-il en cas de décés ?

Le leasing s’apparente à un crédit bancaire dans le sens où il engage le client dans un paiement jusqu’au terme du contrat. Or, au cours du bail, il peut arriver que le locataire décède. Dans ce cadre, le reste des mensualités dues est pris en charge par l’assurance décès-invalidité ou à défaut, est inscrit au titre de la succession et doit être réglé par les héritiers.

L’assurance protection des paiements en leasing

Que ce soit une Location avec Option d’Achat (LOA) ou une Location Longue Durée (LLD), la règle reste la même : le remboursement des mensualités est obligatoire jusqu’à l’extinction du contrat, qu’importe les aléas de la vie auxquels le souscripteur peut être confronté. Même en cas de décès, le système ne change pas. C’est pourquoi il est préconisé de se protéger en adhérant à une assurance décès-invalidité appelée également assurance emprunteur ou assurance protection des paiements.

Sans cette garantie, les dettes relatives au leasing seront inscrites au titre de la succession, ce qui signifie que les héritiers seront obligés de payer le reste des loyers mensuels. Pour ces successeurs, cette situation n’est pas des plus confortables d’un point de vue financier, car ils se retrouvent à devoir régler des passifs auxquels ils ne s’attendaient probablement pas.

Dans ce contexte, une solution possible consiste à lever l’option d’achat associé au véhicule pour le revendre par la suite sur le marché de l’occasion et utiliser les sommes obtenues pour solder la dette.

Envisager un transfert de leasing est également une option tout à fait faisable. Les héritiers recherchent un autre automobiliste acceptant de reprendre le véhicule en échange du règlement des loyers mensuels restant. Le transfert de leasing est intéressant pour le repreneur, car il se retrouve avec un contrat plus court et n’a plus besoin de payer l’apport ou le dépôt de garantie exigé en début de chaque location.

Que couvre une assurance protection des paiements ?

L’assurance protection des paiements couvre les obligations de remboursement du locataire relatives à son bail de LOA ou de LLD. Elle prend en charge trois situations à savoir le décès, l’incapacité totale de travail ainsi que la perte d’emploi.

En cas de décès du souscripteur, l’assureur s’engage à rembourser le reste des mensualités pour que la dette ne soit pas transférée vers les héritiers. En fonction des compagnies d’assurance, le montant de l’indemnisation peut aller jusqu’à 60 000 euros. En revanche, des exclusions sont pratiquées notamment si le décès est dû à un suicide, des problèmes de santé préexistante, des troubles sociaux ou des accidents et maladies volontaires.

La garantie incapacité totale de travail prend le relais sur le paiement des loyers lors d’une situation qui empêche le souscripteur d’exercer un emploi générateur de revenus lui permettant d’honorer ses engagements financiers. Les prestations de l’assureur prennent fin dès qu’il est en mesure de reprendre une activité rémunératrice. Parfois, des exclusions de garantie sont appliquées en cas d’affections psychologiques ou psychiatriques ou de maladies du système neurologique/moteur.

Quant à la garantie chômage, elle entre en scène après la perte d’emploi du locataire. Jusqu’à ce que ce dernier retrouve un travail, l’assureur s’acquitte des mensualités.

Est-elle obligatoire ?

La seule garantie obligatoire dans le cadre d’un leasing est l’assurance auto. Le reste est facultatif y compris l’assurance décès-invalidité. Toutefois, pour protéger au maximum les consommateurs, la plupart des loueurs proposent cette garantie en option dans leur leasing. Si le souscripteur accepte de l’intégrer dans le contrat, des révisions tarifaires sont appliquées impliquant une légère hausse des mensualités. Il n’est pas obligé d’opter pour la compagnie d’assurance imposée par le loueur et est tout à fait libre de choisir l’assureur qui lui convient. Il devra tout simplement communiquer le coût de ses cotisations à son leaseur.

Auprès de certaines sociétés de location, il arrive que la garantie décès-invalidité soit intégrée automatiquement dans le contrat sans demande particulière de la part du client. Cette mesure est avantageuse pour les contractants qui n’ont pas pensé à souscrire. Toutefois, il se peut que les prix soient assez élevés en l’absence d’études comparatives faites par le client.

Quelles sont les autres assurances auxquelles il faut souscrire en leasing ?

L’assurance décès-invalidité ne représente pas la seule protection importante à laquelle un locataire a le devoir de souscrire. Il est également crucial d’adhérer à une garantie perte financière. En effet, lors de la perte ou de la destruction totale du véhicule, le conducteur continue d’être redevable de ses loyers jusqu’à l’échéance du bail. Grâce à cette protection, il a droit à un remboursement du reste des montants dus par son assureur.

Il existe un autre rempart couvrant le vol ou la destruction totale du véhicule à savoir la garantie valeur à neuf. Après la perte du bien, l’assureur verse une somme d’argent à son client au titre de dédommagement. Ce montant est toujours plus faible que le prix initial du véhicule, sauf s’il s’agit d’une garantie valeur à neuf. Comme son titre l’annonce, le coût du remboursement équivaut au prix réel de la voiture. Plusieurs conditions sont imposées pour être éligibles à la garantie valeur à neuf. Par exemple, il faut que la perte totale soit effective et avérée et que le véhicule soit âgé de moins d’un an.

En dernier lieu, le conducteur n’a pas intérêt à négliger la souscription à la meilleure assurance auto. Il est préconisé d’opter pour les formules d’assurance tous risques qui sont les plus couvrantes. L’offre comprend entre autres une garantie dommages « tous accidents », une garantie personnelle du conducteur ou encore la protection juridique. Néanmoins, les contractants doivent se montrer vigilants sur l’existence d’éventuels doublons qui ne font qu’augmenter inutilement leurs charges financières. « L’assistance véhicules et personnes » de l’assureur auto par exemple n’est pas nécessaire si le contrat de LOA ou de LLD comporte déjà un service de dépannage.

En résumé, négliger l’adhésion à des assurances complémentaires lors d’un leasing est une erreur à ne pas commettre sous prétexte de faire des économies substantielles. Les coûts engendrés par les sinistres qui risquent de survenir sont nettement plus élevés que le montant des cotisations à payer au titre de ces garanties.

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